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Astrid Asserin
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30 septembre 2023

Les femmes Française artiste peintre

J'ai envie de vous écrire quelques biographies d'artiste peintre femme. Elles sont assez méconnue. Commencons par les peintres Française. 

Certainement une des femmes peintre du 18e-19e siècle les plus connus et pour ma part une que j'admire le plus. 

Elisabeth Vigée Le Brun

Née à Paris le 16 avril 1755, Elisabeth Vigée est une artiste peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son époque. Elle est  comparée à Quentin de La Tour (un portraitiste pastelliste français du 18e S.)

Elle est la fille ainée de Louis Vigée, pastelliste et membre de l'académie de Saint Luc (Paris) et de Jeanne Maissin. Dès l'âge de 6 ans, son talent pour le dessin s’exprime : dans ses cahiers, sur les murs de son école ( elle est  pensionnaire à l’école du couvent de la Trinité, Rue de Charonne). En 1766, elle quitte son pensionnat et retourne à  la maison familliale. Son père ne lui donnera que quelques leçons puisqu’il meurt en 1767. Elisabeth a 12 ans et déjà, décide de devenir peintre. Après le décès de son père qui était son 1er professeur, c’est Gabriel-François Doyen  qui prend le relais,c'est le meilleur ami de la famille et célèbre en son temps comme peintre d'histoire. Ce dernier l’encourage à persévérer dans le pastel et dans l’huile ; conseil qu’elle suivra. Puis elle suit les leçons des peintres Gabriel Briard (membre de l'Académie Royale de peinture), c'est (dit on)  un peintre médiocre mais un bon dessinateur, son atelier est au Palais du Louvre. Elisabeth progresse vite et commence déjà à faire parler d'elle. D'ailleurs c'est au Louvre qu'elle fera la connaissance de  Joseph Vernet, artiste célèbre dans toute l’Europe. Artiste réputé, il l'a conseilla et elle suivra ses conseils. Elisabeth écrira dans ses mémoires : « J’ai constamment suivi ses avis......» . Elle reçoit également les conseils de Jean-Baptiste Greuze. Elle fait des copies de tableaux de Rembrandt, Rubens et Van Dyck. Elle s’exerce à l’art du portrait. En 1770, à 15 ans, elle devient peintre professionnelle. Elle peint son 1er portrait reconnu en 1770, c'est celui de sa mère  (Madame Le Sèvre, née Jeanne Maissin). Elle présentera plusieurs de ses tableaux à  l'Académie de saint Luc et elle en deviendra un des membres officiels en octobre 1774.

Ce sera l’occasion pour elle de rencontrer des clients venant de l’aristocratie et d’obtenir des protections, en particulier de la part de Louise Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, épouse du duc de Chartres. Mais la liberté du commerce et de l’industrie n’existe pas encore puisqu’elle sera instituée par la loi Le Chapelier en 1791. La réglementation est stricte et l’atelier de la jeune artiste fait l’objet d’une saisie en 1774 par les officiers du Châtelet. Motif : elle pratique son art sans licence. Elle postule alors pour l’Académie de Saint-Luc (corporation des artistes peintres et école privée de peinture et de dessin distribuant également des prix) où son père avait été professeur. Elle y est admise le 25 octobre 1774.

A partir de 1775, elle fréquente le peintre et marchand d’art Jean-Baptiste Pierre Le Brun (1748-1813) qui lui permet de copier des tableaux de maîtres de sa collection. Cette même année, elle offre à l’Académie Royale un portrait du Cardinal de Fleury (1653-1743) et un portrait de Jean de La Bruyère (1645-1696) ; en récompense elle est admise aux séances publiques de l’Académie. Elle épouse Jean-Baptiste Le Brun en 1776. Elle commence alors à travailler pour la famille royale avec une série de portraits du comte de Provence, frère du roi et futur Louis XVIII. Puis viendront la reine Marie-Antoinette et la comtesse du Barry, dernière favorite de Louis XV. La reine se plaît à poser pour Elisabeth Vigée Le Brun et l’admet dans ses petits appartements. L’artiste devient presque une confidente. En 1780, elle donne naissance à sa fille Julie. Protégée par Marie-Antoinette, elle est admise à l’Académie Royale de peinture et sculpture en 1783. Elle n’a que 28 ans.

 En juillet 1789, c’est à Louveciennes, chez la comtesse du Barry dont elle faisait le portrait, qu’Elisabeth Vigée Le Brun entend la canonnade sur Paris. Ayant toujours manifesté une grande ferveur royaliste, elle s'exile. Elle parcourt alors les capitales européennes (Rome, Vienne, Londres puis Saint-Pétersbourg) et devient la portraitiste de la haute aristocratie. Elle ne rentrera à Paris qu’en 1809,  et s'installe à Louveciennes, dans une maison de campagne voisine du château ayant appartenu à la Contesse Du Barry qui a été guillotinée en 1793 et dont elle avait peint trois portraits avant la Révolution. 

Elle poursuit sa carrière de peintre malgré l’adversité : son mari meurt en 1813, sa fille en 1819 et son frère Etienne Vigée en 1820. En 1835, Elisabeth Vigée Le Brun publie ses Souvenirs qui connaîtront un grand succès. 

Elisabeth Vigée-Le Brun meurt le 30 mars 1842 à Paris à l’âge de 87 ans, aveugle suite à plusieurs attaques cérébrales. Elle est enterrée au cuimetière de Louveciennes .

Une grande artiste peintre à découvrir autour de ses oeuvres et son livre 

Voici un magnifique autoportraite de l'artiste

800px-Self-portrait_in_a_Straw_Hat_by_Elisabeth-Louise_Vigée-Lebrun

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